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La revue de presse de la Fapel 22 (novembre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

3 novembre

La publication du rapport de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) concernant la prolongation et l’extension des Kaolins, à Ploemeur (Morbihan), a conforté les doutes de l’Association des riverains.

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

4 novembre

La montée des eaux n’est pas une menace lointaine mais un péril d’aujourd’hui. Département maritime – avec 350 kilomètres de côtes -, la Manche est en première ligne. L’adaptation du littoral sera la grande affaire des années à venir.

➡️ A lire sur le site du Figaro (réservé aux abonnés)

7 novembre

C’est une révolution : dès 2035, il ne sera plus possible de commercialiser des voitures thermiques neuves dans l’UE. Mais concrètement, comment cette profonde transition en matière de transports va-t-elle être réalisée ?.

➡️ A lire (et écouter) sur le site Toute l’Europe.

8 novembre

Érosion des falaises côtières : les achats immobiliers continuent, notamment grâce à la sécurité offerte par le « fonds Barnier ».

➡️ Reportage à voir sur le site de TF1.

Dans une décision du 8 novembre concernant le projet de port de plaisance de Brétignolles (Vendée), le tribunal administratif de Nantes a reconnu que le « domaine public maritime de la commune » doit être protégé par la loi Littoral.

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur commentant cette décision.

9 novembre

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) ont publié le 21 octobre un guide méthodologique afin d’aider les communes concernées par le recul du trait de côte à établir la cartographie de leurs zones exposées.

➡️ A lire sur ActuEnvironnement (réservé aux abonnés).

13 novembre

Le tribunal administratif de Rennes a annulé un permis d’aménager à Fouesnant (Finistère), le remblaiement du terrain étant « de nature à accentuer le risque de submersion des parcelles voisines ».

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

22 novembre

l’IUEM (Institut universitaire européen de la mer) de Brest et le bureau d’études Actimar, ont présenté le 22 novembre les résultats d’une étude sur l’avenir du sillon de Talbert à Pleubian (Côtes-d’Armor).

➡️ A lire sur le site de la Presse d’Armor.

24 novembre

Le Conseil d’Etat a confirmé un jugement annulant un permis de construire au Palais (Morbihan), qui ne respectait pas la Loi Littoral, le projet de construction n’étant pas en continuité avec l’urbanisation existante.

➡️ A lire sur le site de Ouest France.

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La revue de presse de la Fapel 22 (octobre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

2 octobre

Daniel Cueff, vice-président du Conseil régional de Bretagne chargé de la mer et du littoral, fustige la gestion centralisatrice de la montée des eaux en Bretagne. Il défend une anticipation régionale et une gestion citoyenne de cette problématique.

➡️ A lire sur le site de Ouest-France (réservé aux abonnés).

19 octobre

Les rendez-vous du SCOT (schéma de cohérence territoriale) du Pays de Brest ont rassemblé 160 élus à Crozon (Finistère) autour de l’objectif de « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN), avec notamment l’intervention de Xavier Desjardins, professeur à Sorbonne Université, sur les conditions d’acceptation sociale du ZAN dans un contexte qui demeure marqué par la périurbanisation.

➡️ A lire sur le site de Ouest-France.

21 octobre

Erosion du littoral : la bonne volonté des communes est mise à mal face à l’enjeu. Lentement mais sûrement, les côtes françaises s’érodent, menaçant certains bâtiments ou infrastructures du littoral. Face à ce risque, l’État propose aux communes quelques outils, qui peinent à convaincre face à une réalité complexe.

➡️ A lire sur ActuEnvironnement.

23 octobre

Accompagnée par la région Bretagne et la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Bretagne, la commune de Guissény (Finistère) suit de près l’érosion de son littoral. Des volontaires ont observé les risques côtiers sur CoastAppli, une application développée par des étudiants brestois.

➡️A lire sur le site de Ouest-France.

A propos d’un projet à Saint-Jouan (Ille-et-Vilaine) : un changement de destination est strictement interdit dans les « espaces non urbanisés » de la bande des 100 mètres. Seuls des activités économiques et des services publics exigeant la « proximité immédiate de l’eau » peuvent y être autorisés.

➡️ Lire sur le site du Pays malouin l’article sur ce projet.

29 octobre

L’annulation d’un permis de construire une antenne 4G à Plomeur (Finistère) est l’application logique de l’avis du Conseil d’Etat (11/06/2021, n° 449840) sur la mise en œuvre de la loi Littoral sur cette question, concernant un autre projet d’antenne de téléphonie sur cette même commune.

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

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La revue de presse de la Fapel 22 (septembre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

2 septembre

À Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), l’association Les Amis des chemins de ronde dénonce un détournement « illégal et injustifiable » du sentier côtier de la part d’un propriétaire riverain qui a enclos son vaste terrain pour dissuader les promeneurs.

➡️ A lire sur le site du Télégramme.

24 septembre

Une enquête du Monde dans le Finistère, sur la loi Littoral, texte pionnier qui vise à protéger les côtes d’une artificialisation galopante, mais « sapé par la course à l’urbanisation ». Des maires trouvent des moyens pour la contourner… et des associations font le travail de ceux qui devraient faire appliquer la loi.

➡️ A lire sur le site du Monde (réservé aux abonnés).

25 septembre

Le bâtiment Le Signal à Soulac-sur-Mer (Gironde), condamné par l’avancée des flots, devrait enfin être démoli en janvier 2023. Ce sera l’épilogue d’un très long feuilleton, révélateur de l’incapacité française à gérer l’érosion côtière.

➡️ A lire sur le site de Sud-Ouest (réservé aux abonnés).

29 septembre

Le Conseil d’État a confirmé, dans une décision du 28 septembre, l’annulation de l’autorisation accordée en 2018 à la société Botsay Énergie pour quatre éoliennes visibles depuis le paysage préservé du cœur de l’Argoat, à Glomel (Côtes-d’Armor). L’association Vents de folie et la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France ont bataillé ferme contre l’autorisation de construction et d’exploitation de ce parc éolien.

➡️ A lire sur le site de Ouest France (réservé aux abonnés).

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La France, championne de l’artificialisation des sols

A lire : un article intéressant de FUTURA ur une enquête de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT : chaque année, en France, entre 200 et 300 km² sont grignotés par les activités humaines, soit 2 à 3 fois la taille de la ville de Paris…

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Pas trouvé mieux ?

Dimanche 14 août devrait avoir lieu la « Fête de la mer » à Plouha. Une nouvelle fête au Palus ? Excellent !

Quelques questions toutefois : alors que les crises écologique et énergétique nous frappent de plein fouet et appellent à la sobriété, est-il bien raisonnable d’organiser et de donner en exemple des tours d’hélicoptères générateurs d’émissions de gaz à effet de serre et de nuisances sonores, coûteux en énergie, dont l’utilité n’est pas avérée, qui plus est dans un site classé, et protégé Natura 2000 ?

A titre pédagogique, ne serait-il pas opportun de renoncer à cette partie de l’évènement ?

S’il s’agit de faire découvrir la beauté des falaises, pourquoi pas une découverte à bord des bateaux des plaisanciers ? Ou une démonstration de voiliers ?

Signé : les trois associations FAPEL 22 – LES AMIS DU PALUS – ANSE DE BREHEC

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Changement de nom

Dans un souci de meilleure lisibilité, notre Fédération change de nom : notre assemblée générale mixte du 23 juillet 2022 a approuvé le changement de dénomination sociale : la FAPEL devient la « Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral des Côtes d’Armor » dite « FAPEL 22 ».

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Pour la Côte de granit rose

Le Parisien du 13 octobre consacre un bel article à la pétition (qui est à signer ici) contre le bétonnage de la Côte de granit rose.

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Non à l’omertà sur les algues vertes

Nous relayons la réponse d’Yves-Marie Le Lay à Thierry Burlot, vice-président de la région Bretagne en soutien à Inés Léraud mise en cause par lui.

Monsieur,

Je me permets d’intervenir dans le différent qui vous oppose avec Inès Léraud sur ce que vous refusez d’appeler l’éviction du Conseil Scientifique de l’Environnement en Bretagne de son rôle de conseiller des décideurs publics des Plans Algues Vertes. Je le fais au titre de mon engagement militant associatif de longue date contre les marées vertes et à celui d’auteur d’un récent ouvrage : Algues vertes, un scandale d’Etat. Nitrates et gaz toxiques, 50 ans de déni aux éditions Libre et solidaire.

Ayant suivi l’affaire de près et l’ayant bien détaillée dans mon enquête sur les marées vertes, je ne peux que constater l’authenticité des propos de cette autrice de bande dessinée. Les faits sont incontestables, M. Le Drian, président de Région en 2016, a supprimé la subvention au CSEB et a écarté son rôle de conseiller scientifique des Plans Algues Vertes. A qui voulez-vous faire croire que cette mesure n’est pas une sanction exercée sur un établissement public par l’éxecutif régional dont vous faites partie ? Et il suffit de lire les conclusions du CSEB sur les Plans Algues Vertes pour comprendre cette sanction. Je n’en choisirai qu’une extraite de l’avis en date du 11 février 2011 : « En conséquence, le comité souligne que la résolution du problème des marées vertes requiert une révision en profondeur des systèmes de production et que cela doit conduire à une réelle réflexion sur les mutations à engager pour l’agriculture sur les bassins concernés ». Voilà qui était insupportable à entendre pour monsieur Le Drian et vous-même son vice-président. Avis tellement insupportable que vous vous êtes bien gardés de l’écouter. Vous avez manifestement préféré entendre celui de votre collègue et ami vice-président à la Région Olivier Allain, ancien président FNSEA de la Chambre d’agriculture. Résultat : le maïs continue, les porcheries et les poulaillers prospèrent, les excédents d’azote coulent à flots à peine moindres sur les bassins versants algues vertes et les marées vertes sont toujours là… On est loin de la révolution requise. Et le tout avec l’argent public ! La Cour des comptes que j’ai plus d’une fois alertée s’interroge enfin sur ce curieux usage des deniers publics.

J’en profite aussi pour vous répondre sur votre prétendue action à la mort de Thierry Morfoisse en 2009 et la narration que j’en fais dans mon livre. Comme avec Inès Léraud, vous adoptez la posture de l’offusqué pour vous en servir comme méthode d’argumentation. Je vous rappelle tout simplement que je n’ai jamais écrit que vous n’avez pas rendu publique en 2009 la mort de ce chauffeur en transportant des algues vertes pourries. J’écris tout simplement qu’il vous à fallu la mort d’un cheval et l’émoi qu’elle a provoquée pour que plus d’un mois après vous le fassiez ! Le 22 juillet, quand Thierry Morfoisse succombe à l’intoxication à l’hydrogène sulfuré, ce n’était pas les Pompes funèbres qu’il fallait appeler, la famille et l’employeur s’en chargeaient, c’était la presse et tous les médias qu’il fallait inviter à parler des dangers de ce gaz toxique ! Informé alors, M. Petit à Saint-Michel-en-Grève n’aurait pas risqué sa vie et perdu son cheval six jours plus tard.

Monsieur, comme je l’écris dans mon livre, toute votre action publique comme celle de vos amis et vos prédécesseurs traduit indubitablement votre complicité avec un système économique que j’appelle complexe agro-alimentaire à l’origine des marées vertes et de ce qu’elles révèlent une dégradation continue des milieux naturels et leur biodiversité. Et comme vous n’avez pas le courage d’assumer ce rôle, sachez que vous n’empêcherez personne, ni Inès Léraud ni moi ni une ou un autre de le dire et l’écrire publiquement.

Yves-Marie Le Lay