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La revue de presse de la FAPEL 22 (janvier)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

9 janvier

« Immobilier : y a-t-il trop de béton sur les côtes bretonnes ? » : un reportage de France 2 sur les menaces contre la loi Littoral.

➡️ A lire (et à voir) sur le site de France Info.

11 janvier

Les métaux rares ont pris une place importante dans les sociétés occidentales. L’Union européenne, consciente de sa dépendance envers les principaux pays producteurs de ces métaux, a fait le choix de relocaliser l’extraction de certains métaux sur son territoire, avec l’ouverture de nouvelles mines.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

Des canons à neige ont été endommagés par des inconnus dans les communes d’Ormont-Dessus et d’Ollon (canton de Vaud, Suisse). Des inscriptions se rapportant à la cause climatique ont été taguées sur les appareils.

➡️ A lire sur le site Watson.

12 janvier

Jamais les progrès réalisés par les sociétés humaines ne semblent avoir été aussi éclatants et jamais la menace de destruction de notre environnement n’aura été aussi grande. Partant de ce constat, l’économiste Éloi Laurent propose de réfléchir à la manière dont l’humanité pourrait s’assurer un passage vers les prochaines décennies…

➡️ A lire sur le site The Conversation.

13 janvier

Quels points communs entre des chips, un soda, des bonbons, ou des saucisses de Strasbourg ? Ce sont tous des aliments ultra-transformés.  Les reconnaître n’est pas toujours simple…

➡️ A lire sur le site de Sciences et Avenir.

Ouessant

Le projet d’éolienne sur l’île d’Ouessant (Finistère) en passe d’être enterré par la justice.

➡️ A lire sur le site de France 3 Bretagne.

15 janvier

Plus de 40 gisements seraient porteurs de lithium en France. De quoi largement réduire notre dépendance à la Chine sur ce minerai essentiel à la production de batteries électriques. Mais encore faut-il pouvoir les exploiter à un coût raisonnable.

➡️ A lire sur le site de Challenges.

16 janvier

Avec le développement technologique mais également l’objectif du tout électrique, les terres rares sont devenues une ressource stratégique que l’Europe est actuellement obligée d’importer. La découverte récente d’un important gisement dans le nord de la Suède est donc plutôt une bonne nouvelle pour l’Union européenne, qui cherche à moins dépendre de la Chine dans ce domaine.

➡️ A lire (et à voir) sur le site Futura.

Manger un poisson aux Etats-Unis revient à boire de l’eau contaminée aux polluants « éternels » pendant un mois.

➡️ A lire sur le site de Sciences et Avenir.

17 janvier

Entre 2015 et 2020, la population des régions rurales a décliné de 0,1 % en Europe, alors que celle des régions à prédominance urbaine a progressé de 0,4 %.

➡️ A lire (et à voir) sur le site du Monde (réservé aux abonnés).

19 janvier

Récolte de betteraves

Agriculture : la justice de l’Union européenne bannit les dérogations sur les néonicotinoïdes. Le gouvernement français annonce renoncer à une troisième année de dérogations.

➡️ A lire (et écouter) sur le site de la Dépêche et sur le site de 20 minutes.

22 janvier

Le tribunal administratif de Rouen a rejeté les référés contre deux autorisations administratives qui avaient été accordées à un projet de terminal méthanier flottant dans le port du Havre (Seine-Maritime).

➡️ A lire sur le site The Conversation.

23 janvier

Selon une étude du MIT, les voitures autonomes pourraient engendrer une quantité colossale de gaz à effet de serre.

➡️ A lire sur le site de Sciences et Avenir.

24 janvier

« Greenwashing : le mécène, un pollueur-payeur comme les autres ? » : à l’occasion de la dernière COP27 (novembre 2022), des voix se sont élevées pour blâmer le parrainage de l’évènement par Coca-Cola, une opération de greenwashing conduite par la marque, l’une des plus grosses consommatrices de plastique au monde.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

26 janvier

« Sobriété : Et si on s’inspirait de ceux et celles qui la pratiquent au quotidien ? » : si personne ne semble opposer de résistance au contenu des incitations à la sobriété, leur réception n’est pas uniforme : quand les mieux dotés ont tendance à y voir un message de bon sens, voire les prémices d’un tournant écologique attendu de longue date, les plus précaires ont, eux, tendance à se sentir peu concernés par des appels à une sobriété qu’ils ne connaissent déjà que trop bien.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

Quelles réalités recouvre cette notion de sobriété ? Les explications éclairantes de l’économiste et sociologue Pierre Veltz.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

31 janvier

Elément clé de la politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne, le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) ambitionne de rendre l’agriculture plus juste, plus verte et plus efficace.

➡️ A lire sur le site Toute l’Europe.

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Contre le camping(-car) sauvage

Selon l’art. R 111.47 du Code de l’urbanisme, le camping-car est à la fois un véhicule et un mode d’hébergement. Ce serait aussi à l’envers une caravane avec un moteur, comme aurait dit Pierre Dac.

Avant / Après : Au Palus, à Plouha, après la décision du Tribunal administratif, démontage du panneau

D’ailleurs une décision juridique en faveur de l’association Les Amis du Palus (Plouha, Côtes d’Armor) considère : « il n’est pas davantage contesté que les installations projetées pour les besoins du stationnement des camping-cars qui sont des véhicules terrestres habitables assimilables à une caravane au sens de l’article R 111 – 47 du code de l’urbanisme, ne sont pas nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau. Au regard de ces éléments l’association des Amis du palus est également fondée à soutenir que le projet d’aménagement d’une aire de stationnement pour les camping-cars sur les parcelles C 1129 et C 802, autorisé en dernier lieu par une délibération du conseil municipal du 1er février 2021, est contraire tant aux dispositions des articles L 121-16 et L 121-17 du code de l’urbanisme qu’elle celle de l’article L 121-18 du même code ».

Il est désormais clairement établi que créer des aires de camping-car équivaut à créer des campings.

S’il est évident que le camping-cariste jouit d’une grande bienveillance de la part des pouvoirs publics, il n’en reste pas moins vrai que le camping-cariste est un grand prédateur touristique aimant les sites classés, remarquables, naturels, boisés…

Au tout début fut le bivouac : activité vieille comme notre Préhistoire. En 1905, une mode, une tendance remet au goût du jour un nouveau sport BCBG : le camping, qui est défini par le Petit Robert comme une activité touristique qui consiste à vivre en plein air avec le matériel nécessaire.

C’est le Front populaire de ‘36 qui va lancer l’anglicisme « camping » partout en France puis en Europe. Ce phénomène sociétal né avec les Grandes Grèves a toujours gardé une pente ascendante constante jusqu’à aujourd’hui.

Face à ce succès, le législateur s’est vu dans l’obligation de légiférer quant aux conditions permettant de camper. In fine et en résumé, il est interdit de camper partout… sauf là où c’est autorisé (voir l’art. R 111-33 du Code de l’urbanisme : « le camping pratiqué isolément est interdit »).  Camper illégalement relève d’une contravention de cinquième classe.

Puisqu’il faut vivre dangereusement osons demander à des camping-caristes au bord de la mer s’ils sont stationnés ou s’ils pratiquent illégalement le camping. Leur réponse fusera… En effet, le vendeur du camping-car, relayé par les magazines et sites spécialisés, leur a vendu de la liberté, … et les camping-caristes se croitent autorisés à tout au nom de cette liberté. C’est normal, ils ont payé… Et le dicton suit : La liberté s’arrête là où commence celle des autres.

Pour camper il faut du matériel nécessaire, mais en quoi consiste ce matériel ? Aucune définition. Sur certains sites il est évoqué la gamelle du chien, le tabouret pour descendre et monter du camping-car.

Objectivement quand un camping-cariste a sorti les chaises, la table ; quand le linge sèche au dehors avec le chien et sa gamelle ; quand le barbecue déborde de merguez et qu’avec les copains la formation-bivouac en cercle des colons américains du XVIIIème siècle est bien exécutée, … alors il faut bien reconnaître que c’est du camping pur et simple. Or, le camping est interdit en dehors des établissements ayant reçu l’agrément.

Pourquoi le camping-cariste ne respecte-t-il pas la loi ? Parce que les communes le laisse agir impunément.

Pourtant, cette prédation des campings-caristes est une perte sèche pour la commune touristique. Le grand prédateur fait ses courses au supermarché de la rocade d’accès. Il ne va pas au restaurant ou si peu. Il ne paye pas de taxe de séjour.

En revanche, il coûte à la commune. Il faut des parkings, des bornes, de l’eau. Quand d’aventure la commune ne suit pas, l’eau est prise au cimetière ou au WC publics. Leurs eaux sales de WC chimiques sont renversées dans les fossés. Les eaux de lavage dites « eaux grises » sont déversées dans le milieu naturel juste avant de partir.

La solution ? Simple : verbaliser, verbaliser ; agir auprès des vendeurs de véhicules en court-circuitant leur verbiage commercial au profit des devoirs du camping-cariste ; et si vous êtes d’âme courageuse, aller interpeller les contrevenants.

Le camping est interdit partout sauf dans les terrains autorisés qui sont des campings. Les aires d’accueil sont des campings. Le juge administratif le rappelle et nous nous chargerons de le rappeler aux communes qui dorlotent un peu trop ces prédateurs de bons coins ombragés.

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Indépendance et subventions

La cause militante environnementale, nécessairement indépendante, peut-elle survivre sans subventions ?

Paul Watson a quitté la fondation de Sea Sheperd USA* fin juillet 2022. Néanmoins, il poursuit sa lutte au sein de l’O.N.G. Sea Sheperd Global*. Cette décision s’est imposée à lui après avoir constaté « l’abandon du militantisme au profit de la recherche scientifique ».

Exister, dans une cause militante efficace, semble être une quadrature du cercle qui s’impose un jour ou l’autre à toute association, fédération qui poursuit un but de défense de l’environnement.

Tout d’abord il faut examiner le pivot autour duquel tournent leurs actions. Cette pièce maîtresse est le bénévolat. Ce citoyen qui s’y adonne donne non seulement son argent, son temps, son énergie et s’il n’y prend pas garde sa liberté. Le bénévole est par nature un éternel étudiant : il essaie de jouer dans la cour des grands… mais il manque toujours le début des cours magistraux !

Devant ce problème, le bénévole cherche la solution. En général, la solution consiste à s’appuyer sur des personnes ressources, de plus grandes ressources.

Mais, les bénévoles le savent, les compétences se rémunèrent. Alors le bénévole cherchera une solution qui passe irrémédiablement par l’embauche de personnes ressource. Une entrée d’argent lui permettra de rémunérer ces personnes ressources, et pour ce faire il existe la possibilité pour chaque association de demander une subvention publique.

Ce pacte faustien permet à l’association de recruter des scientifiques, de payer les honoraires des avocats, les salaires des communicants et chargés de missions divers et variés. Comme toute drogue, la subvention rend dépendant à son renouvellement. Ce sont des salaires et des objectifs associatifs.

Le dealer de subvention publique vise un objectif : prendre le contrôle de l’association. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’ainsi elle est prévisible et souple devant certaines exigences. L’association ne peut plus être militante et employeur.

Un pas de travers et c’est l’agrément qui saute. Un petit article trop pertinent dans le journal local ou des propos trop militants… et le téléphone demeure muet. Et dans cette ambiance, il faut remplir les formulaires de demande de subvention pour l’année suivante. Voilà la triste réalité. L’indépendance coûte cher, très cher.

Une solution ? Votre servante ignore après plus de 20 ans de militantisme la solution… Mais il faut continuer à la chercher.

*Sea Sheperd USA : antenne locale (comme Sea Sheperd France), de Sea Sheperd Global.

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La Revue de presse de la FAPEL 22 (décembre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

3 décembre

Le Tribunal administratif de Rennes s’oppose à l’urbanisation de terrains à Penvenan (Côtes d’Armor).

➡️ A lire sur le site du Trégor.

6 décembre

La Cour d’appel de Rennes a confirmé le 6 décembre 2022 le jugement du Tribunal judiciaire de Saint-Brieuc du 27 février 2020 en ce qu’il a ordonné la démolition ou le démontage d’une habitation construite à Plestin-les-Grèves (Cotes d’Armor) en violation de la loi Littoral.

➡️ Lire notre article incluant le jugement.

15 décembre

La sécheresse historique de cette année ne constitue en réalité que la partie émergée de l’iceberg : de nouvelles études révèlent le déclin alarmant du niveau de l’eau dans les aquifères du continent.

➡️ A lire sur le site du National Geographic.

18 décembre

Tuvalu, menacé d’engloutissement, crée son double digital.

➡️ A lire sur le site de The Conversation.

20 décembre

La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté le 19 décembre la requête de la société Giboire demandant la suspension d’un jugement du 26 septembre 2022 du tribunal administratif de Rennes. Il confirme ainsi qu’un bâtiment de l’île Berder, à Larmor-Baden (Morbihan) ne peut être considéré comme une résidence secondaire.

➡️ A lire sur le site de OuestFrance (réservé aux abonnés).

22 décembre

Le tribunal administratif de Rennes a condamné la commune de Larmor-Plage (Morbihan) à verser un peu plus de 200 000 € à la société qui ambitionnait de créer un lotissement de 72 lots au lieu-dit Quélisoy Les Bruyères avant que la justice n’annule le classement des terrains en zone constructible.

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

22 décembre

En 2005, l’Union européenne s’est dotée d’un système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (« marché du carbone »). Il fait payer les entreprises en fonction de leur impact sur le changement climatique, les incitant à progressivement baisser leurs émissions. Eurodéputés et Etats membres ont trouvé un accord le 18 décembre 2022 pour le réformer.

➡️ A lire sur le site Toute l’Europe.