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La méthanisation agricole: un bon choix ?

La méthanisation agricole est-elle un bon choix industriel, agronomique, écologique pour les Côtes-d’Armor ?

Ce procédé industriel consiste à synthétiser du méthane à partir de déchets agricoles. Les agriculteurs équipés d’un méthaniseur produisent et vendent ce gaz (qu’ils appellent « biométhane ») à des distributeurs de gaz naturel (qui est aussi du méthane) à des prix supérieurs à 5 fois le prix du gaz naturel importé 1. Donc cela alourdit d’autant la facture des consommateurs de gaz.

De plus cette activité est très fortement subventionnée par l’État (plus d’un milliard d’euros « débloqués » par Bercy), et aussi d’autres collectivités.

Or ce type d’usines présente trois sortes de mises en danger de la population dans les Côtes-d’Armor et en particulier à proximité du littoral.

Ainsi les deux projets industriels sur la commune de Plouha, contestés en justice, notamment pour ces différentes mises en danger, en sont de sombres illustrations :

Première mise en danger des tiers : liée à l’exploitation

En cas de réalisation d’un de ces projets, chaque jour, toute l’année, 30 tonnes de déchets agricoles solides seraient acheminées à l’usine par de très gros engins agricoles sur des kilomètres. 90 % de ce tonnage seraient évacués sous forme liquide (le digestat) par des remorques-citernes à lisier.

Soit donc : 4 trajets par jour de semi-remorques sur de petites routes, le plus souvent très étroites, sinueuses et sans visibilité, alors que le trafic y est quasi inexistant.

En divers endroits il y a déjà impossibilité de croiser un poids lourd. Un trafic régulier décuplerait le risque de collisions et la nécessité de manœuvres de marche arrière dangereuses.

2ème mise en danger des tiers : erreurs majeures de conception

Les plans des projets sur la commune de Plouha révèlent de très graves erreurs de conception.

Chaque projet comporte trois énormes cuves de méthane, dont le volume total cumulé atteint 9 000 m3. Or, elles sont prévues au plus près de la route de desserte, ce qui est contraire aux règles de l’art en génie industriel.

En effet, en cas de fuite de ce gaz très dangereux, les risques létaux seraient très élevés :

  • pour les automobilistes par explosions en présence des étincelles des gaz d’échappement (sur les 495 accidents connus en France, les incendies et explosions sont les plus fréquents) ;
  • et pour les piétons, cyclistes, cavaliers venant des centres équestres voisins, par intoxications par des traces d’H2S (gaz à odeur d’œuf pourri : le même gaz mortel que celui émis par les algues vertes).

3ème mise en danger des tiers : pollutions létales

Le digestat sous-produit, qui serait épandu dans les champs, contiendrait fatalement une très forte teneur en azote, lequel se retrouverait en taux très élevés de nitrates dans les nappes phréatiques.

La plupart de ces parcelles se trouvent à Plouha sur le bassin versant de la plage très fréquentée du Palus et de celle de Bréhec. Or celle du Palus est déjà classée par l’État à risque élevé d’algues vertes. Les agronomes, dont l’ancien directeur de l’INRAE, membres du Comité National Scientifique Méthanisation, ont conclu à une quasi-certitude de formations d’algues vertes par forte augmentation du taux de nitrates.

Or l’administration préfectorale n’a pas été éclairée sur ces risques par les porteurs de projets.

La présence de ces trois risques majeurs pour la population locale et les touristes l’été est en contradiction flagrante avec divers articles du code de l’urbanisme, ce qui devrait rendre les permis de construire concernés illégaux. Il serait ainsi logique que ces permis de construire soient retirés.

D’autant que ces risques sont majeurs par leur gravité potentielle ET par leur fréquence en France :

  • gravité  : à l’échelle nationale les accidents de méthaniseurs constatés sont des incendies, explosions, intoxications, graves pollutions des eaux potables par débordements de cuves à digestat ;
  • fréquence : ces accidents ont été multipliés par 2,5 en 3 ans, multipliés par 6 en 7 ans : 495 accidents au 10 janvier 2024, 201 accidents au 3 novembre 2020, soit une augmentation de 246 % en 3 ans 2.

Hélas, la base ARIA / BARPI de l’Etat ne répertorie qu’une petite minorité de ces accidents, pourtant tous très documentés dans les presses locales. L’ampleur de ces chiffres catastrophiques d’accidents de méthaniseurs en France est d’ailleurs le plus souvent méconnue des grands médias nationaux.

Ces statistiques effroyables montrent l’évidence de la mise en danger de la santé publique par ces projets industriels sur la commune touristique de Plouha aux hameaux de Keridouard et de Kerflech,

Cette mise en danger du public est exacerbée en ces lieux par la réunion de ces deux facteurs :

  • la gravité de l’insécurité routière, des erreurs de conception, des pollutions de plages à risques,
  • ces statistiques nationales d’accidents concernant ce procédé industriel pas au point.

A ces éléments s’ajoute l’épuisement progressif du carbone organique des terres. Il est admis le cycle suivant : le carbone, élément indispensable à la vie des végétaux, provient pour l’essentiel des sols cultivés et assez peu du CO2 atmosphérique (via la photosynthèse).

Le carbone (à l’état organique) des déchets végétaux expédiés aux méthaniseurs y est converti en méthane et aussi en CO2, lequel est rejeté à l’atmosphère. Après injection dans le réseau de gaz naturel, ce méthane est converti lors de sa combustion dans les chaudières en CO2 rejeté à l’air lui aussi.

Le digestat résidu (à 90 %) de tout méthaniseur est par nature dépourvu de tout produit carboné. Ce digestat est quand même épandu sur les terres cultivées, donc sans réintroduction de carbone organique dans les sols, qui ainsi s’appauvrissent au fur et à mesure des années (phénomène déjà constaté en Allemagne),

Le bilan est donc le suivant : augmentation du CO2 atmosphérique au détriment du carbone dans les sols, ce qui conduit progressivement à leur stérilisation.

Pour autant, la méthanisation agricole est-elle un moyen de lutte contre le réchauffement climatique ?

Les organismes officiels et l’État considèrent que ce procédé, dont ils assurent la promotion, contribue à lutter contre le réchauffement climatique. Or :

  • Lors de la production d’un méthaniseur : les sources officielles (ADEME, INERIS, INRS, ATEE, etc.) ou scientifiques précisent que chaque méthaniseur produit … non pas du méthane pur, mais en fait un mélange gazeux : méthane + CO2 (à parts à peu près égales). Ainsi, avant même que ce méthane soit brûlé en chaudières, quand un méthaniseur produit 1 m3 de (bio)méthane, il rejette à l’atmosphère 1 m3 de CO2 ! (Après son extraction, avant injection du méthane purifié dans le réseau de gaz naturel)
  • Puis lors de la combustion dans les chaudières : quand on remplace chaque m3 de gaz naturel (= du méthane) par du (bio)méthane (qui est aussi du méthane) injecté dans le réseau, sa combustion en chaudières rejette évidemment la même quantité de CO2 (1 m3) ! (Pour mémoire : 1 m3 de méthane brûlé rejette 1 m3 de CO2.)

En résumé, pour synthétiser et brûler 1 m³ de (bio)méthane,

  • le méthaniseur produit aussi 1 m3 environ de CO2 rejeté à l’atmosphère,
  • en remplaçant 1 m3 méthane (le gaz naturel) par 1 m3 (bio)méthane, sa combustion rejette toujours et encore 1 m3 de CO2.

Il y a donc rejet de 2 m3 de CO2 via la méthanisation, au lieu d’1 m3 de CO2 à partir du gaz naturel.

En outre, le  GIEC considère que tout méthaniseur produit 5 % de fuites de biométhane (gaz à effet de serre 28 fois plus élevé que le CO2), soit par calcul : + 1,5 m3 de CO2 équivalent à ajouter aux 2 m3 CO2. (Il faudrait comptabiliser aussi les rejets de CO2 des transports de pondéreux depuis des km, etc.).

Dernier point : selon les lobbies pro-méthanisation ‘‘le biométhane serait renouvelable » :  qu’en est-il ?

Comme l’expliquent les experts climatologues et agronomes : la quasi-totalité des rejets de CO2 d’un méthaniseur reste très longtemps dans l’atmosphère. Une part est dissoute dans les océans. Seuls 10 % au mieux sont réabsorbés par les plantes à méthaniser : via le processus de photosynthèse, dont la cinétique est très lente en comparaison des rejets massifs en continus de CO2 via la méthanisation.

Conclusion : contrairement aux assertions erronées ou mensongères de certains lobbies, les scientifiques (CNSM, GREFFE, etc.) affirment, comme suite à ce qui précède :

La méthanisation agricole contribue au réchauffement climatique au lieu de le réduire !


  1. Source : Mme Pompili, quand elle était ministre de la transition écologique. ↩︎
  2. Source : le Comité National Scientifique Méthanisation (CNSM) (30 scientifiques dont des  académiciens des sciences, des directeurs de recherche, etc.).  Voir : https://www.cnvmch.fr/accidents ↩︎
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Littoral de la Côte de Granit Rose. : aidez-nous à faire respecter le droit de passage le long du littoral.

Par la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement et du Littoral des Côtes d’Armor (FAPEL 22)

La loi française reconnaît aux piétons le droit de passage le long du rivage. Malheureusement, de trop nombreux propriétaires refusent de les laisser passer. Ce refus est trop souvent accompagné d’une coupable inaction des autorités communales et préfectorales.

Cet accaparement privé d’une servitude publique au profit d’intérêts particuliers n’est pas acceptable.

La FAPEL 22, en tant que Fédération des associations de défense de l’environnement, a décidé de prendre son bâton de pèlerin pour faire enfin respecter la servitude de passage des piétons tout au long du littoral des Côtes d’Armor.

Cet objectif passera nécessairement par des actions juridiques de longue haleine, car les propriétaires réfractaires utilisent  tous les moyens disponibles, de fait ou de droit, afin de repousser la pleine application de la loi.

Cette démarche nécessite des moyens financiers ; notre association a une certaine capacité d’action, mais à certains stades le recours à des professionnels du droit est indispensable, et cela a un coût.

C’est pourquoi nous avons besoin de votre soutien.

Par vos dons vous contribuerez à rendre effective la liberté de cheminement le long du littoral.

La Servitude de Passage des Piétons le long du Littoral (SPPL), de quoi s’agit-il ?

Une loi claire et simple :

La loi du 31 décembre 1976 stipule que « les propriétés riveraines du domaine public maritime sont grevées sur une bande de trois mètres de largeur d’une servitude destinée à assurer exclusivement le passage des piétons » (art. 52 de la loi n°76-1285).

Cette servitude impose donc à tous les propriétaires de terrains riverains du domaine public maritime de laisser aux piétons le droit de passage (à deux exceptions près : pour des constructions antérieures au 1er janvier 1976, si la servitude passe à moins de 15 mètres d’une habitation ; et pour les habitations closes de murs).

A cette reconnaissance d’un « libre cheminement le long du littoral », est venue s’ajouter, dans la loi Littoral du 3 Janvier 1986, la nécessité d’un libre accès au rivage.

Grâce à cette servitude, les habitants vont « avoir la possibilité de cheminer librement le long des côtes avec facilité, de jouir des paysages naturels et de disposer, pour leurs loisirs, de cet équipement aussi simple qu’utile à toute la population ».

Est-il besoin de rappeler que, depuis la Révolution, l’égalité de tous les citoyens devant la loi est un droit constitutionnel ?

Elle s’impose aux communes :

Cette servitude est d’utilité publique, et, comme telle, doit être obligatoirement annexée au document d’urbanisme de la commune.

En conséquence, le maire et, à défaut, le préfet, doivent assurer le libre passage le long du littoral aux piétons.

C’est le préfet qui ordonne l’enquête publique concernant l’établissement du cheminement SPPL, sur proposition de la mairie concernée.

La responsabilité du maire et du préfet peut être engagée dès lors que la règlementation qui s’impose au bénéficiaire de la servitude n’est pas respectée.

Cette maison a été construite sans tenir compte des 3 mètres de servitude. Notons aussi la grosse ganivelle pour empêcher le passage. Et le maire regarde ailleurs pendant la construction…

Elle est juridiquement distincte  :

  • du sentier des douaniers, expression courante, sans valeur juridique, dont l’origine est l’ancien droit de passage des agents des douanes sur les propriétés riveraines pour la surveillance de la frontière douanière aux 18ème  et 19ème siècles,
  • des chemins de Grande Randonnée (GR), appellation enregistrée d’une association loi 1901 qui promeut la randonnée terrestre. Ses bénévoles marquent des sentiers ouverts au public à la peinture blanche et rouge.

L’Europe a aussi consacré le libre accès au rivage à tous les citoyens 

  • la Charte européenne du littoral du 8 octobre 1981 acte parmi ses objectifs de « lutter contre la privatisation du littoral »,
  • le 7 mai 1983, le Conseil de l’Europe stipule qu’il convient de garantir « le libre accès des côtes à tous les citoyens ».

Description des postes de dépenses

L’argent collecté permettra à la FAPEL 22 de lancer les actions nécessaires pour garantir l’accès libre au littoral des Côtes d’Armor.

Tout d’abord pour faire adopter le bon tracé de la Servitude de Passage des Piétons le long du Littoral (SPPL) par la commune concernée.

Puis, s’il est constaté un non-respect de la loi par des propriétaires réfractaires, la FAPEL 22 soutiendra les riverains contestant ce manque de respect, contestera auprès du Tribunal Administratif cet irrespect de la loi. La FAPEL 22 devra faire appel à des experts juridiques nécessaires (avocats, huissiers,…).

La FAPEL 22 pilotera l’ensemble du processus : du constat de ce non-respect de la loi, jusqu’aux travaux de remise en état du littoral. Elle agira également pour éviter qu’une commune abandonne une action entreprise, mais non aboutie. Exemple : la commune de Penvenan a arrêté de lutter contre un propriétaire, malgré la réalisation d’une enquête publique, un arrêté préfectoral etc… ceci à la suite d’un changement de maire. Depuis 17 ans, rien n’a bougé…

Bénéficiaires finaux de la collecte

Les avocats, des huissiers, des conseillers ou des études qu’il nous semblera nécessaire de mobiliser pour faire respecter la loi et permettre à tous de se promener librement le long du littoral.

La FAPEL 22 pour ses frais de fonctionnement.

Nous vous tiendrons régulièrement informés des actions en justice que nous devrons mener et de l’engagement des frais juridiques nécessaires à ces actions.

Porteurs du projet

La FAPEL 22, Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral, des Côtes d’Armor est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901.

Aux termes de ses statuts, elle a pour objet la défense et protection de l’environnement tant territorial que maritime de la qualité de vie, sites et paysages de la qualité de l’air, des espèces animales et végétales, de la diversité et des équilibres biologiques ainsi que le développement harmonieux entre les zones urbaines et rurales.

Elle a été déclarée le 14 avril 2008 (J.O. du 3 mai 2008). Elle agit en partenariat avec les associations qui la saisissent, sur la base de conditions d’intervention claires.

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Nager sur la tête dans la mer d’Arabie

La côte du sultanat d’Oman, au sud du Golfe Persique, petit pays de 4 millions d’habitants, va accueillir un projet commercial français étonnant : la construction d’un ensemble portuaire de 250 hectares en partie financé par… une collectivité publique française, celle de Lorient.

Cette information étonne en laissant un mauvais arrière-goût de déjà-vu. Lorient, deuxième port de pêche français voit ses tonnages de poissons dégringoler sous la pression des quotas, disent les professionnels de la pêche. Ils reconnaissent du bout des lèvres que la raréfaction du poisson résulte de la surpêche. Partout en Europe, la ressource halieutique chute, inexorablement.

Mais bon, il faut être pragmatique dans les affaires, il n’y a plus de poisson sur les côtes européennes, allons voir où il est possible d’en trouver. Oman dispose de côtes poissonneuses, largement de quoi nourrir sa population. Pourquoi voir le mal partout ? Prélever 200 000 tonnes de poissons, une goutte d’eau dans un océan…

Alimenter la criée de Lorient de poissons venus en cargo-avion du port de Duqm semble un argument de poids pour les opposants à ce projet arrogant. Certes, comment ne pas penser au poissonnier d’Astérix, comment ne pas penser aux faux ongles commandés en Chine ? Aux médicaments, aux aiguilles à tricoter, au bel objet de déco en résine, à la batterie électrique, aux terres rares, aux pantoufles… qui arrivent en Occident comme un nuage de sauterelles au bilan carbone saturé sur un champ pollué.

La Chine, tiens parlons-en. Il y a une bonne dizaine d’années, les Chinois ont commencé à venir pêcher dans le golfe persique au grand dam, notamment des pêcheurs locaux iraniens. En 2018, une agence de presse des Émirats arabes unis a rapporté que près de 85 % des principales espèces de poissons du Golfe Persique ont vu leur population diminuer de manière significative, jusqu’à devenir rares.

Au cours de la dernière décennie, les chalutiers chinois seraient en train de vider les ressources halieutiques du Golfe Persique. Les bateaux chinois viennent en grande flottille raser les fonds marins avec des techniques désormais interdites en Europe. Aucun chiffre officiel, puisque les Chinois affirment qu’ils pêchent dans les eaux internationales. Ne reste que la persistante impression de déjà-vu. Des captures ne laissant pas les juvéniles s’échapper des filets, idem pour les tortues, les dauphins… Toujours le même massacre des ressources. Toujours la même course en avant.

La planète appelle à l’aide. Toujours plus d’humains à nourrir, toujours plus de faux ongles à envoyer à l’autre bout du monde. Les scientifiques évoquent le stress des « riches » occupés à consommer tout et n’importe quoi. Ces hordes sauvages à la carte bancaire autour du cou vont consommer bio, un chouia. En revanche ils sont vêtus de la tête au pied avec des tissus de pétrole travaillés sur des établis de misère par des générations de gosses. Alors, juste pendant deux secondes réalisons que nous pouvons faire une pause. Nous devons le faire. Pourquoi vouloir manger tel ou tel poisson standardisé ?. Pourquoi vouloir des chaussettes pas chères pour ensuite les jeter au bout de quelques lavages ? Pourquoi sommes nous aussi violents avec notre environnement ? Pourquoi cette morgue, cette impudence à vouloir soutenir des projets commerciaux fondamentalement déloyaux quant au respect de la planète et des personnes qui y vivent ?

Laissons ces mystères pour les réflexions des longues soirée d’hier et utilisons ce qui nous reste de bon sens à consommer mieux. A ce qui nous apparaît simplement juste. Dénoncer des hérésies ne fait pas le prophète mais au moins l‘hérétique n’est pas complice des crimes.

Pour aller plus loin : un reportage de France Info à écouter, et à lire : les articles du Point, de Reporterre, du Canard enchaîné, et aussi un excellent article de Bio Consommateurs avec des chiffres clés sur la pêche (et des liens pertinents)

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La revue de presse de la FAPEL 22 (novembre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

8 novembre

Pour réduire les coûts de production et d’installation d’un parc éolien, la société Airloom a imaginé un système inédit de production d’énergie par des pales suspendues sur un câble porté par des poteaux.

➡️ A lire sur sur le site Futura.

Collectivement, nous ne consacrons que 45 minutes par jour aux activités les plus polluantes.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

10 novembre

Protection des arbres en terrain privé : une décision de justice qui fera date. Contre toute attente, suivant jugement du 3 octobre 2023, les juges ont estimé que « la coupe de cet arbre à hauteur de 2 mètres est de nature à causer un préjudice écologique, au sens de l’article 1247 du Code civil ».

➡️ A lire sur sur le site Lextenso.

16 novembre

En matière de recyclage, les entreprises sociales et solidaires font face à un marché de plus en plus concurrentiel.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

Le recul du trait de côte s’accélère sur l’île de Ré.

➡️ Voir le reportage de France 3 Nouvelle Aquitaine sur Youtube.

20 novembre

La Commission européenne lance une banque de l’hydrogène. L’hydrogène vert est annoncé comme l’un des piliers de la décarbonation de l’économie européenne nécessaire pour parvenir à la neutralité climatique en 2050.

➡️ A lire sur Euronews.

27 novembre

Lithium : la demande est insuffisante pour absorber l’offre. Cette glissade est due, comme souvent, à la conjugaison de deux facteurs : une offre abondante face à une demande qui fait grise mine.

➡️ A lire et écouter sur le site de RFI.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (octobre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

2 octobre

Le Haut conseil pour le climat a présenté la version grand public de son rapport annuel « Acter l’urgence, engager les moyens », publié en juin. Il propose une infographie sur la hausse du niveau marin moyen à l’horizon 2100.

➡️ A lire sur le site du Haut conseil pour le climat.

3 octobre

Le Collectif citoyen Sud Goëlo s’inquiète de la possible installation d’un centre Pierre et Vacances à Tréveneuc -Côtes d’Armor).

➡️ A lire sur le site de Ouest-France.

11 octobre

Le tribunal administratif de Rennes a rejeté les recours de deux associations contre l’aménagement d’un garage à Trébeurden (Côtes d’Armor).

➡️ A lire sur le site du Trégor.

13 octobre

Dans une décision du 13 octobre, le Conseil d’État a rejeté un recours contre l’ordonnance du 6 avril 2022 relative à l’aménagement durable des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte, qui prévoit notamment des dérogations à la loi Littoral.

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

18 octobre

Dans un arrêt du 18 octobre, la cour d’appel de Basta a confirmé que la paillote « Chez Antho », construite illégalement sur le littoral de la commune de Lucciana (Corse), devra être démolie.

➡️ A lire sur le site de Corse-Matin.

23 octobre

L’érosion côtière est un risque, mais qui ne rentre pas dans le même dispositif juridique que les autres risques qui affectent notamment nos littoraux (submersion marine, inondations, éboulement de falaises…).

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

27 octobre

Le tribunal administratif de Bastia a annulé un projet portant sur la construction d’une soixantaine de logements sur l’emprise de l’ancienne clinique. En cause, notamment : le nombre jugé insuffisant de places de stationnement.

➡️ A lire sur le site de Corse-Matin.

28 octobre

Le constructeur automobile AVL Racetech a créé un prototype de moteur à hydrogène pour voitures de course. Lors des premiers tests, il est parvenu à développer une puissance de 410 chevaux.

➡️ A lire sur le site Futura.

31 octobre

Nouvelle confirmation de la « souplesse » du juge administratif en matière d’application de la loi Littoral : le Conseil d’État vient de rejeter le pourvoi des associations qui contestaient la régularité du permis de construire autorisant la « restauration » (déjà réalisée) de la maison dite du comte Dillon à Baden (Morbihan).

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

Avec une nouvelle présidente, l’association Plestin Environnement (Côtes d’Armor) poursuit ses luttes pour l’environnement, avec la maison de Saint-Efflam et le poulailler de Kerboriou en première ligne.

➡️ A lire sur le site du Trégor.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (septembre)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

8 septembre

Les consignes de tri pour le papier ne sont pas encore uniformisées. Pour certains, cela s’apparente à un véritable casse-tête. Quels conseils pratiques pour s’y retrouver plus facilement ?

➡️ A lire et voir sur le site Futura.

10 septembre

Le célèbre tombeau de Chateaubriand, enterré face à la mer sur l’îlot du Grand Bé à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), se rapproche dangereusement du vide. L’érosion gagne du terrain chaque année. 

➡️ A lire sur le site du Pays Malouin.

11 septembre

Le président de la Cour administrative d’appel de Bordeaux estime, à propos du littoral, du partage de l’eau, que « le juge administratif va devoir rendre des décisions très difficiles ».

➡️ A lire sur le site de La Tribune.

Depuis des décennies, les constructions en dur au plus près de la mer se multiplient, aggravant les risques littoraux. Pour adapter les habitations à la montée de l’eau, architectes et urbanistes réfléchissent à des logiques de mobilité.

➡️ A lire sur le site de Libération.

12 septembre

L’Arizona, comme d’autres régions atteintes par la sécheresse, peuvent tirer des leçons de la stratégie pionnière d’Israël en matière d’eau.

➡️ A lire (en anglais !) sur le site The Conversation.

14 septembre

Une enquête fait apparaître le rôle essentiel joué par l’univers familial dans l’engagement des jeunes activistes climatiques, avec une prise de conscience des enjeux climatiques démarrant le plus souvent dès l’adolescence.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

L’ancien maire de Logonna-Daoulas (Finistère) a fait condamner la commune à lui verser 150 000 euros, après la déclassification d’un terrain lui appartenant.

➡️ A lire sur le site du Télégramme

17 septembre

Aujourd’hui, il est difficile de se passer des plastiques, notamment pour des raisons d’hygiène et de sécurité alimentaire et médicale. Grâce à leurs propriétés ajustables, ce sont aussi les matériaux les plus produits au monde derrière le ciment et l’acier. Des chimistes recherchent des solutions moins friables, thermiquement plus stables, et surtout recyclables. 

➡️ A lire sur le site The Conversation.

18 septembre

L’Europe ne sait recycler que 1 % des fibres textiles à l’échelle industrielle et ne parvient pas encore à le faire avec les chaussures. En France, des solutions pourraient révolutionner le secteur de l’industrie textile et favoriser l’économie circulaire. 

➡️ A lire sur le site Futura.

19 septembre

Selon une étude sur les dépassements des limites planétaires, les seuils fixés pour le cycle de l’eau bleue (présente dans les rivières, les lacs, etc.) ont été franchis et, avec eux, ceux de la sixième limite – celle de l’eau douce – sur les neuf identifiées. Une première composante de ce compartiment, l’eau verte (phénomènes de précipitations terrestres et d’évaporation en lien avec l’humidité des sols), avait déjà été dépassée l’année dernière.

➡️A lire sur le site Actu-environnement.

La première éolienne flottante du projet Provence Grand Large, en Méditerranée, a été installée, au large de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône). Selon EDF Renouvelables, il s’agit d’une étape majeure pour l’éolien en mer flottant en France.

➡️ A lire sur le site Connaissance des énergies.

La commune de Dinard (Ille-et-Vilaine) a adopté un budget pour « anticiper » des travaux sur le sentier du littoral.

➡️ A lire sur le site de Ouest-France.

21 septembre

Manger de la viande pose des problèmes environnementaux et éthiques. Pourrait-on les régler en partie en produisant de la viande en laboratoire, au terme d’un processus de culture ?

➡️ A lire sur le site Korii.

A Lannion (Côtes d’Armor), un promoteur immobilier projette la construction de 72 logements.

➡️ A lire sur le site du Trégor.

26 septembre

Dans un arrêt du 26 septembre, la Cour administrative de Nantes a condamné la commune de Plestin-les-Grèves (Côtes d’Armor) à verser des dommages et intérêts en raison de la mauvaise application de la loi Littoral.

➡️ Analyse juridique à lire sur le site du cabinet Olex-avocats.

28 septembre

Les « mines urbaines », ou les ressources minières insoupçonnées de nos déchets électroniques : le recyclage de certains métaux est moins énergivore que leur extraction minière.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

La justice administrative a confirmé l’annulation des arrêtés du préfet de Meurthe-et-Moselle autorisant la société Batigère à déroger à la législation en vigueur sur les espèces protégées, notamment la salamandre tachetée.

➡️ A lire sur le site de la cour administrative d’appel de Nancy.

Le procès du méthaniseur de Châteaulin (Finistère) s’est ouvert au tribunal correctionnel de Quimper. En août 2020, une fuite avait privé d’eau potable les habitants d’une cinquantaine de communes.

➡️A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

29 septembre

Avez-vous déjà regretté ce sandwich douteux, qui vous a retourné l’estomac toute la journée ? Les éléments à vérifier avant de prendre à manger dans un food truck.

➡️ A lire sur le site Slate.

Une amende de 150 000 euros a été requise contre la centrale biogaz de Châteaulin (Finistère), exploitée par Engie, pour la pollution d’un fleuve qui avait privé d’eau potable 180 000 personnes en août 2020.

➡️ A lire sur le site Alouette.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (août)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

1er août

Dans un arrêt du 25 juillet, la Cour administrative d’appel de Nantes a rejeté un recours contre un permis d’aménager au lieu-dit Kérézoun (commune de Plouzané, Finistère), qui n’est pas considéré comme un espace proche du rivage.

➡️ A lire sur le site de Ouest-France.

2 août

Dans une décision du 2 août, le Tribunal administratif de Rennes a validé un permis de construire une résidence de tourisme à Fouesnant (Finistère), dans un « espace proche du rivage » au sens de la loi Littoral. Dans un contexte d’exposition accrue aux risques côtiers (érosion, submersion marine, hausse du niveau de la mer), cette jurisprudence, qui permet d’autoriser des projets importants en bord de mer, ne pourrait-elle utilement être revue ?

➡️Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

3 août

Dans un arrêt du 27 juin, la Cour administrative d’appel de Bordeaux, arguant de modifications de la loi Littoral (concernant la densification des « secteurs déjà urbanisés ») apportées par la loi Elan de 2018, a validé le Schéma de cohérence territoriale (SCot) de la Pointe du Médoc (Gironde) qui datait de… 2011.

➡️Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

7 août

A Plouha (Côtes d’Armor) et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le stationnement des camping-cars en zone littorale pose problème.

➡️ Voir le reportage de France 2.

8 août

Dans une décision du 27 juin, le Tribunal administratif de Pau a validé le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) de la communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud (Landes) tenant compte d’un « trait de côte 2050 » fixé en tenant compte des informations de l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine.

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

9 août

A Ville-di-Pietrabugno (Corse), des copropriétaires d’une résidence en bord de mer, ont décidé de construire, moyennant deux millions d’euros, une digue de 171 mètres le long du rivage pour prévenir les phénomènes de submersion marine.

➡️ A lire sur le site du Figaro.

A Donville-les-Bains (Manche), trois gros projets immobiliers sont bloqués du fait de recours engagés par des riverains.

➡️A lire sur le site de Ouest-France.

Les cornucopiens – convaincus que nous bénéficions d’une corne d’abondance inépuisable – sont parmi nous.

➡️A lire sur le site The Conversation.

10 août

Quelles sont les villes menacées par l’érosion côtière ?

➡️A lire sur le site de France Inter.

14 août

Près des côtes atlantiques, une éolienne flottante reliée à un électrolyseur produit de l’hydrogène renouvelable. Ce démonstrateur industriel confirme la viabilité du procédé et servira de modèle pour des projets futurs de grande ampleur.

➡️A lire et voir sur le site Actu-environnement.

15 août

A Lacanau (Var), la destruction et la relocalisation d’immeubles du front de mer sont envisagées.

➡️A lire sur le site du Point (réservé aux abonnés).

17 août

Comment identifier les sources de la contamination des eaux de baignade et des coquillages par des matières fécales ?

➡️A lire sur le site The Conversation.

22 août

Dans le Morbihan, la désertification des paysages sous-marins, due à la prolifération d’une espèce d’oursins, bouleverse les écosystèmes côtiers.

➡️A lire sur le site The Conversation.

25 août

Il ressort d’un arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 13 juin que, « même 14 ans après son adoption, l’Etat peut mettre en œuvre un arrêté modifiant le tracé de la Servitude de Passage des Piétons le long du Littoral » (SPPL).

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

28 août

Comment expliquer la multiplication des éboulements spectaculaires dans les Alpes ?

➡️ A lire sur le site Futura.

Le roman de Pierre Ducrozet, Le grand vertige (Actes Sud, 2020), qui vient de paraître en édition poche, questionne les défis écologiques actuels et aide à penser l’inaction climatique.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (juillet)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

3 juillet

« Nous ne vaincrons pas la mer, il faut vivre avec elle », déclare Sophie Panonacle, députée de Gironde, présidente du Comité national du trait de côte, qui supervise le recul du littoral français pour s’adapter à la montée des eaux.

➡️ A lire sur le site de La Vie.

5 juillet

L’association Les Amis des chemins de ronde s’est positionnée sur deux projets ostréicoles qui concernent la rivière de Crac’h (Morbihan) : elle est favorable au premier, pas au second.

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

6 juillet

Surcycler des déchets textiles : une piste pour mieux isoler les bâtiments ? Parmi les 92 mégatonnes de déchets textiles produits par an, une grande partie est brûlée ou envoyée dans les décharges. Seulement 14 % de ces déchets sont réutilisés (seconde main) ou recyclés en matériaux à faible valeur ajoutée (sous-cyclage) : rembourrages de matelas, panneaux d’isolation notamment, tandis que 1 % est transformé en nouvelles fibres textiles (recyclage).

➡️ A lire sur le site The Conversation.

Le texte de la Commission mixte paritaire relatif à l’objectif de « zéro artificialisation nette » (ZAN) pourrait marquer « une avancée importante en matière d’adaptation du littoral face aux effets du changement climatique ».

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

Le Tribunal de Bordeaux a donné à un ostréiculteur du Cap-Ferret (Gironde) dont une terrasse avait empiété sur le domaine public.

➡️ A lire sur le site de Sud-Ouest.

12 juillet

Dans un arrêt du 12 juillet, le Conseil d’Etat a validé une construction à Lacanau (Gironde), ce qui pourrait traduire une évolution de sa part moins protectrice de la « bande des cent mètres » du littoral.
➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

18 juillet

La Chambre régionale des comptes de Bretagne a publié un document sur la gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique : cette gestion redevient une priorité, recouvre des objectifs de maîtrise des consommations et de protection des milieux aquatiques. Sa gouvernance, aujourd’hui éclatée, est à améliorer.
➡️ A lire sur le site de la Cour des comptes.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (juin)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

2 juin

« Zéro artificialisation nette » : le gouvernement et le Sénat préparent un compromis sur un texte de loi pour appliquer les objectifs de sobriété foncière. 

➡️ A lire sur le site de Public Sénat.

5 juin

Le sous-préfet de Guingamp rappelle à l’ordre le maire de Plouha (Côtes-d’Armor) concernant la présence persistante de camping-cars sur la plage du Palus.

➡️ A lire sur le site de Ouest-France.

Nantes Université a consacré ses Journées scientifiques du 5 juin à l’adaptation des littoraux au changement climatique.

➡️ A lire sur le site de Nantes Université.

8 juin

De plus en plus de pilotes de drones apprécient la splendeur des falaises du Cap Fréhel, à Plévenon (Côtes-d’Armor), au risque de déranger des espèces protégées, un délit passible d’amende.

➡️ A lire sur le site du Télégramme (réservé aux abonnés).

Le décret du 29 avril 2022 identifiait (en Bretagne) 41 communes soumises à l’érosion du littoral (en vert ci-contre). 53 communes supplémentaires (en bleu) ont délibéré favorablement pour figurer volontairement dans cette liste.

➡️ Lire le tweet d’Olivier Lozachmeur.

9 juin

A Hillion (Côtes-d’Armor), le seuil d’alerte d’hydrogène sulfuré émanant d’algues vertes en putréfaction a été dépassé. Le public ne doit pas s’approcher des zones d’échouage.

➡️ A lire sur le site de France bleu.

12 juin

Le CEREMA, un centre public d’études, fait le point sur le programme « Sentier du littoral – Destination France », lancé en 2021 pour développer la continuité du sentier du littoral : 690 km de sentier ont été réhabilités ou créés sur 7 000 km.

➡️ A lire sur le site du CEREMA.

Le département d’Ille-et-Vilaine a-t-il gaspillé 125 000 euros en commanditant des études en vue de mettre en place une passerelle pour les piétons et les vélos au-dessus de la Rance ?

➡️ A lire sur le site du Pays malouin.

Avec son arrêt du 12 juin concernant la commune de Roquebrune-sur-Argens  (Var), le Conseil d’État « ouvre une nouvelle brèche dans l’application de la loi Littoral en rendant possible l’extension de l’urbanisation en continuité d’un simple lotissement… alors que la loi (article L 146-4-I du code l’urbanisme devenu article L 121-8 1°) prévoit que cette extension doit se réaliser en continuité des ‘agglomérations et des villages existants' ».

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

15 juin

Aujourd’hui, dans un contexte à la fois de stress hydrique et de transition énergétique et environnementale, on peut s’interroger sur la place à donner au dessalement. Quand des eaux douces souterraines ou de surface sont disponibles, il est préférable de les utiliser pour potabiliser l’eau. Par contre, quand la seule ressource en eau disponible est une eau de mer, le dessalement permet un accès à l’eau potable pour tous.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

16 juin

A La Tremblade (Charente-Maritime), un ostréiculteur est jugé pour avoir agrandi sa mare de 4 hectares sans autorisation.

➡️ A lire sur le site de Sud-Ouest (réservé aux abonnés).

20 juin

Une propriété a été en partie détruite par le feu à Trébeurden (Côtes d’Armor).

➡️ A lire sur le site du Trégor.

21 juin

Un projet de création d’une station d’épuration des eaux usées sur la commune de Lanmodez (Côtes-d’Armor) soumise à la loi Littoral, fait l’objet d’une consultation publique.

➡️ A lire sur le site du ministère de la Transition écologique.

En France métropolitaine, plus de 25 % du littoral est confronté au risque d’érosion côtière, tandis que 1,4 million d’habitants seraient exposés à la submersion marine. En Nouvelle-Aquitaine, un outil participatif permet d’observer l’évolution des côtes.

➡️ A lire sur le site The Conversation.

22 juin

A Lannion (Côtes-d’Armor), faune et flore prospèrent le long de la piste de l’aéroport.

➡️ A lire sur le site du Trégor.

Le tribunal administratif de Rennes a enjoint le 22 juin à l’Agence régionale de santé de Bretagne de procéder à la correction des données de classement des eaux de baignade de Bretagne depuis 2016.

➡️ A lire sur le site de l’association Eaux et Rivières de Bretagne. 

La part de consommateurs réguliers d’une alimentation bio chutait de 16 % entre fin 2021 et fin 2022, et la part des personnes n’ayant pas consommé de produits alimentaires biologiques sur un an atteignait les 17 % en 2022 – le double de 2021. Pourquoi l’agriculture bio marque-t-elle le pas en France ?

➡️ A lire sur le site The Conversation.

25 juin

Un débat sur France 3 pose la question : y a-t-il trop de touristes en Bretagne ?

➡️ Billet à lire et débat à regarder sur le site de Nil Caouissin, conseiller régional (UDB).

26 juin

Dans un rapport, la chambre régionale des comptes Occitanie épingle La Grande-Motte (Hérault) pour sa gestion « bienveillante » des paillotes.

➡️ A lire sur le site du Midi Libre.

La commune de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) a été condamnée par le tribunal administratif de Bastia à verser 381 000 euros de dommages et intérêts à une société immobilière à qui elle avait accordé un permis de construire en violation de la loi Littoral.

➡️ Lire l’article de Me Jean-Meire sur le site du Conseil national des Barreaux.

28 juin

Au Touquet (Pas-de-Calais), le conseil municipal a voté le 28 juin la vente d’une parcelle de la plage à un investisseur, à hauteur de 1,3 million d’euros, pour la construction d’un hôtel de luxe.

➡️ A lire sur le site de France 3.

Le décret n° 2023-517 du 28 juin 2023 précise les modalités d’application des articles 27, 37 et 66 de la loi du 10 mars relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, moyennant notamment la possibilité de dérogations à la loi Littoral.

➡️ A lire sur Legifrance.

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La revue de presse de la FAPEL 22 (mai)

Un choix d’évènements du mois représentatifs des luttes pour la défense de l’environnement dans les Côtes d’Armor… et ailleurs

2 mai

Pour le Conseil d’Etat (27/09/06, n°275924), les dispositions de l’art. L 121-8 du Code de l’urbanisme (qui dispose que l’extension de l’urbanisation doit se réaliser en continuité des agglomérations et des villages existants ou dans les secteurs déjà urbanisés.) « sont applicables à tout terrain situé sur le territoire d’une commune littorale, que ce terrain soit ou non situé à proximité du rivage », … mais pour le Tribunal administratif de Grenoble (18/04/23, n° 2203266), « le moyen tiré de la méconnaissance de l’article L 121-8 du code de l’urbanisme est inopérant » car un terrain n’est « pas situé dans un espace proche du rivage ». Si cela apparaît nécessaire, il faut faire appel devant la cour administrative d’appel compétente.

➡️ Lire les tweets et commentaires associés d’Olivier Lozachmeur ici et .

4 mai

Les résidences secondaires représentent 12 % de l’ensemble des logements en Bretagne. Cette part est supérieure à la moyenne nationale, en raison notamment de la forte attractivité du littoral breton. Deux tiers des résidences secondaires sont ainsi situées à moins de 2 kilomètres du rivage. Les détenteurs de résidences secondaires en Bretagne sont pour moitié des habitants de Bretagne ou de Pays de la Loire.

➡️ A lire sur le site de l’INSEE et sur le site de France 3.

14 mai

Dans le port de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), un projet d’aménagement du terminal des ferries suscite l’opposition du Collectif Sablons (une pétition est accessible ici).

➡️ A lire sur le site du Pays Malouin.

16 mai

Aux termes d’une décision de la Cour de Cassation : en cas de travaux illégaux sur une construction existante elle-même illégale, non visée par les poursuites, leur démolition peut être ordonnée si la construction existante et celle résultant des travaux accomplis ne peuvent subsister l’une sans l’autre.

➡️ A lire sur le site de la Cour de cassation.

22 mai

Le lancement du programme de recherche IRiMa (gestion intégrée des risques pour des sociétés plus résilientes à l’ère des changements globaux), co-piloté par le BRGM, le CNRS et l’Université Grenoble-Alpes, a eu lieu le 22 mai 2023 à Paris et en ligne.

➡️ A lire sur le site du BRGM.

25 mai

En Loire-Atlantique, face aux difficultés à recruter, un restaurateur achète un hôtel pour loger ses salariés.

➡️ A lire dans sur le site de L‘Echo.

L’Université de Brest interroge les propriétaires concernés par le risque côtier.

➡️ Répondre au questionnaire.

27 mai

L’Ile-Tudy (Finistère), a expérimenté le « jeu sérieux » (serious game) Littopia, une initiative universitaire franco-québecoise, qui permet de s’initier à l’adaptation au risque côtier.

➡️ Lire le post LinkedIn d’Olivier Lozachmeur.

Le bassin d’Arcachon (Gironde) compte une trentaine de cabanes de dégustation d’huitres, une activité encadrée par un arrêté préfectoral.

➡️ A lire sur Actu.fr.

28 mai

Une société privée renonce à une concession lui donnant des droits d’extraction de sable en baie de Lannion.

➡️ A lire dans sur le site du Trégor.